222-Commentaire - EAU
Reçu ce commentaire de Gamma39 sur l'article 220-EAU.
"Face à la sècheresse persistante, le Préfet du Var vient de prendre un arrété de « crise » interdisant, dans la quasi-totalité du Département, l’arrosage des jardins, le lavage des véhicules ,etc..
Ces dispositions , dont la légalité n’est pas contestable, appellent 3 types de remarques :
1. Dans notre département, et malgré le déficit des précipitations, la ressource en eau reste très largement suffisante. Ce qui fait défaut, c’est le nombre des forages et leur débit , c’est le maillage des réseaux communaux et c’est encore la capacité de stockage des réservoirs communaux (dans certains cas, l’autonomie n’est que de quelques heures alors qu’il faudrait quelques jours !).
2.La décision du Préfet n’est qu’une réponse à l’urgence en aucun cas susceptible d’apporter une solution à un problème prévisible et – heureusement - facile à résoudre . Nos amis « les SHADOKS » pourraient la lui donner : il faut creuser et investir ! A la veille d’élections locales , la question devrait être posée à chacun des candidats , dans chacune des communes.
3.Dans le souci déclaré d’assurer l’égalité des citoyens devant la Loi, le Préfet ajoute que les interdictions d’utilisation s’appliquent à tous, quelle que soit l’origine de l’eau utilisée : eau potable distribuée par un réseau collectif, eau provenant d’un puits, ou eau obtenue par un particulier à partir d’un forage profond. Ce dernier cas mérite un appel aux scientifiques à partir de l’exemple suivant :
« L’eau procurée par un forage réalisé dans la roche ,en zone littorale, à une profondeur de 75mètres, soit à 50 mètres au-dessous du niveau de la mer, utilisée par un particulier pour arroser son potager porte-t-elle atteinte à la ressource publique ? Ne doit-on pas considérer , au contraire, qu’une partie de cette eau qui serait allée directement à la mer, se retrouvera dans les couches superficielles, et qu’une autre partie, par évaporation ,sera restituée au circuit aérien général ? En somme, l’utilisateur d’un forage privé bien conçu et de faible débit (moins de 1 litre/seconde par exemple) ne participe t-il pas , à ses frais exclusifs, à la réduction de la consommation recherchée en eau potable ? »
Pour être bien appliquée, une loi doit être bien comprise.
Je vous remercie de votre aide dans cette réflexion citoyenne."
Merci à Gamma39 de ce commentaire. Les surlignages sont de mon fait. Roger Casanova.
"Face à la sècheresse persistante, le Préfet du Var vient de prendre un arrété de « crise » interdisant, dans la quasi-totalité du Département, l’arrosage des jardins, le lavage des véhicules ,etc..
Ces dispositions , dont la légalité n’est pas contestable, appellent 3 types de remarques :
1. Dans notre département, et malgré le déficit des précipitations, la ressource en eau reste très largement suffisante. Ce qui fait défaut, c’est le nombre des forages et leur débit , c’est le maillage des réseaux communaux et c’est encore la capacité de stockage des réservoirs communaux (dans certains cas, l’autonomie n’est que de quelques heures alors qu’il faudrait quelques jours !).
2.La décision du Préfet n’est qu’une réponse à l’urgence en aucun cas susceptible d’apporter une solution à un problème prévisible et – heureusement - facile à résoudre . Nos amis « les SHADOKS » pourraient la lui donner : il faut creuser et investir ! A la veille d’élections locales , la question devrait être posée à chacun des candidats , dans chacune des communes.
3.Dans le souci déclaré d’assurer l’égalité des citoyens devant la Loi, le Préfet ajoute que les interdictions d’utilisation s’appliquent à tous, quelle que soit l’origine de l’eau utilisée : eau potable distribuée par un réseau collectif, eau provenant d’un puits, ou eau obtenue par un particulier à partir d’un forage profond. Ce dernier cas mérite un appel aux scientifiques à partir de l’exemple suivant :
« L’eau procurée par un forage réalisé dans la roche ,en zone littorale, à une profondeur de 75mètres, soit à 50 mètres au-dessous du niveau de la mer, utilisée par un particulier pour arroser son potager porte-t-elle atteinte à la ressource publique ? Ne doit-on pas considérer , au contraire, qu’une partie de cette eau qui serait allée directement à la mer, se retrouvera dans les couches superficielles, et qu’une autre partie, par évaporation ,sera restituée au circuit aérien général ? En somme, l’utilisateur d’un forage privé bien conçu et de faible débit (moins de 1 litre/seconde par exemple) ne participe t-il pas , à ses frais exclusifs, à la réduction de la consommation recherchée en eau potable ? »
Pour être bien appliquée, une loi doit être bien comprise.
Je vous remercie de votre aide dans cette réflexion citoyenne."
Merci à Gamma39 de ce commentaire. Les surlignages sont de mon fait. Roger Casanova.